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Big's
stories --
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sulle foto per ingrandire)
J'en ai fait des collections ! Mais rien à voir avec ma vie
de collectionneur de Bigs ! Petit garçon, , il s'agissait de billes
en verre. Il y en avait de magnifiques avec des intérieurs multicolores.
Un rien plus vieux, ce sont les timbres postes qui, venus de tous pays,
me donnaient rêves d'évasion. J'ai alors collectionner de
beaux points dans mes études. Ils étaient la joie et la
fierté de mon père. Mais cela ne m'amusait guère.
Devenu cycliste, et ayant acheté le livre " Cotacol ",
je me suis astreints à épuiser toutes les rudes pentes de
ma province. C'est alors que Jules, ayant un jour croisé un "
Cent Cols " m'a entraîné dans cette confrérie.
Je n'imaginais pas 100 kilomètres sans un ou deux cols à
comptabiliser, jusqu'au jour ou la notion de " col " a
péri dans un conflit international. Mais Jules, toujours lui, m'a
fait connaître " Bigs " et Daniel Gobert. Tout fou d'avoir
un nouveau jouet, nous sommes allés dans cols et côtes de
haut niveau et de pentes dures. Mais je ne pensais pas que nous étions
aussi fous. Malgré nos 76 ans, ne voilà -t-il pas qu'en
fin de cet été pluvieux, maudit par tout cyclo qui se respecte,
nous ajustons nos tirs pour franchir 3 Bigs en 3 jours. Un italien, un
suisse et un français ! En premier lieu, le
Mottorone dont les premiers paliers effraient nos 22/26, La suite est
de loin plus agréable aux muscles et aux yeux.
Malgré la brume, vues sur 4 ou 5 lacs. Splendide ! Le
lendemain, nous voici aux pieds de l'Alpe de Neggia. Pas plus de 500 mètres
pour que l'altimètre marque une pente à 14 %. J'ai pensé
que nous étions sur les pentes du frère
jumeau du Motorrone, mais, jusqu'au sommet les pentes alternent du 10
et du 14 % .Un seul repos: cent mètres sans dénivelé
! Les derniers lacets, en forêt, impressionnent quand, après
avoir franchi le virage, on se penche-littéralement-sur la portion
qui y mène. On pense avec
fierté " C'est pas possible que j'ai gravi cela ". Point
d'orgue : les derniers kilomètres dans le nuage, la pluie le froid
et le tonnerre. Heureusement, petit refuge. Nuages évaporés,
on ne peut éviter la photo souvenir. Descente
prudente, presque à l'arrêt dans chaque virage. Petite
collation, puis voiture jusqu'au Val d'Aoste. Pour y amener Jules, je
lui ai fait miroiter la possibilité de " faire "
La Plagne. Ce troisième jour plein soleil sur les Alpes. Splendide
Petit Saint Bernard avec vues sur le Mont Blanc. Sur l'autre versant,
même beauté des cimes alpestres. On peut ainsi apercevoir
la station de La Plagne. Préparatifs sur une aire de " chainage
". Route inconnue pour tous deux. . Pente moyenne. Heureusement car
nos muscles ont tôt fait de nous faire remarquer que hier et avant-hier
...21
virages à négocier. Etonnement de voir la piste de descente
olympique des bobs. Serpent de béton bien vilain.
La Plagne. Comme toutes les stations de ski, il vaut mieux les découvrir
en hiver. En été, ,celles font un peu tristes. Par contre
, magnifique vue sur le Cormet de Roselend -qui nous évoque souvenirs
de Antibes- Thonon - et le Cormet d'Arèche que nous espérons
connaître un jour. Descente, sans dangers. Belle récompense
pour terminer notre
triptyque
et mes vacances d'été.
Jacques Franck
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