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juin 2005 - la canicule règne sur la France. Nous sommes au départ
d'Hendaye pour une traversée des Pyrénées en autonomie,
complétée par quelques variantes. Dix ans que nous reportons
la découverte approfondie de ce massif, privilégiant Alpes
et Apennins
C'est d'abord le Pays basque où nous subissons la soif, la chaleur
suffocante, la difficulté à s'approvisionner. Les cols
basques, peu connus à tort, dont le fameux Burdincurutcheta (1.329
m) sont redoutables et vont laisser quelques traces dans nos organismes.
Trois jours plus tard nous voici en hautes Pyrénées avec
le col du Tourmalet comme point d'orgue. Dommage que l'accès
aux cols muletiers de Sencours (2.378 m) et des Laquets (2.637 m), au
départ du Tourmalet soit aujourd'hui interdits car j'ai gardé
le souvenir d'un endroit magnifique pour y avoir accédé
en voiture il y a 35 ans
Il paraît que cette interdiction
a pour origine quelques accidents dus à des neiges tardives.
D'autres prétendent que c'est du " business " pour
faire fonctionner le téléphérique...
22 juin - A mi-parcours de cette première partie du raid, aux
cols d'Azet et de Peyresourde nous nous engluons dans le goudron frais
car ici on refait les chaussées pour faciliter dans 15 jours
le passage du Tour de France cycliste.
Le 8ème jour - sauvage et déshéritée Ariège
- notre route culmine au magnifique col de Pailhères à
2.001 m mais ce col semble être un artifice d'ingénieur
soucieux de dépasser la barrière toute symbolique des
2.000 m, car nous avons l'impression qu'il eut été possible
de franchir la crête plus en bas.
26 juin - Au 9ème jour, après en avoir terminé
des contreforts orientaux du massif nous pointons à Cerbère,
ville frontière avec l'Espagne. La fatigue est bien présente.
Mais huit jours de grand beau temps caniculaire : quoi demander de plus
?
Janan
Daniel N° 82 - Pont de Veyle
Patrick Vion N°83 - Macon